Par où passait-il ? Voire, par où passe-t-il ? puisque l'on dit qu'il suit le même trajet depuis la construction du premier griffon sur la place aujourd'hui du Docteur Farel.
Entrepris en mai 1592 par les habitants à qui les consuls avaient imposé six tailles (six fois la "valeur cadastrale" de leurs propriétés, telle qu'elle figurait alors au compoix de la ville) payables en argent ou en journées de travail, il semble avoir été achevé en novembre 1592.
Le fossé part donc de Fontanilles. 86 canes et 5 pans (171 m et quelques cm) plus loin, il coupe "la carriere de bas le couchant qui va au pont de pairan" (vraisemblablement le chemin de l'Escatte).
46 canes plus loin (93 m), un vidaubadou joint "la rue qui va a las peyrieres" (l'actuelle route de Saint-Étienne-d'Escattes ?).
On retrouve l'emplacement de ces "regards", ainsi que d'autres installés sur des propriétés privées, sur le plan d'alignement des rues de la commune arrêté en 1871 par le préfet du Gard.
Puis environ 36 canes plus loin (72 m), il traverse "la carriere venant de Paloquine" (la rue Paloquine d'aujourd'hui ?).
Puis le fossé "joint la carriere de florant, passant tout le long de la rue le long des maisons" et 140 m plus loin, "traversant la carriere qui vient de Paloquine" (la rue des Garrigues aujourd'hui vraisemblablement), il continue son trajet "passant le long de la carrière pres des maisons basses (jusqu'au) canton de la maison de Jehan de Saint-Jan confrontant la placete".
Nous sommes à 554 m de la source ... après être passés dans ... quelle rue aujourd'hui : la rue des Fontaines ou la rue Baratier ? Il y a un problème de nivellement à examiner, que le maître fontainier avait alors su résoudre.
Puis, 12 canes (24 m) plus loin, le fossé est arrivé à "la chandelle du griffon". Nous sommes à environ 580 m de la source de Fontanilles.
Il fut arpenté le 23 novembre 1593 par Jehan BENEZET, "harpenteur de Calvisson", et ont assisté au dit arpentage les consuls Bertrand VIDAL et Dournin VALX ainsi que le maître fontainier Jehan MOULTZ. Le relevé fut transcrit par Anthoine BONNET, secrétaire du conseil.
Le tout "pour sauvir la ou sont pausees tant les tines vidabandous que alenadous. Comme seront cy apres definies afin quil en soit memoyre a tous ceux quil appartiendra."
Les "tines", ce sont des petits tonneaux ou des cuves ; je présume qu'aujourd'hui on parlerait de "regard de raccordement" ou "de dérivation".
Pour "alenadou", je pense à l'ancien verbe languedocien "alena" = respirer. En provençal (dictionnaire du Félibrige), c'est un soupirail. Alors, un regard qui permettrait à la conduite de "respirer" et favoriser l'écoulement de l'eau ?
Quant à "vidabandou", ça me fait penser au verbe "vidaba" = vomir. Peut-être un regard de vidange, pour pouvoir nettoyer la conduite.
Les "tines", ce sont des petits tonneaux ou des cuves ; je présume qu'aujourd'hui on parlerait de "regard de raccordement" ou "de dérivation".
Pour "alenadou", je pense à l'ancien verbe languedocien "alena" = respirer. En provençal (dictionnaire du Félibrige), c'est un soupirail. Alors, un regard qui permettrait à la conduite de "respirer" et favoriser l'écoulement de l'eau ?
Quant à "vidabandou", ça me fait penser au verbe "vidaba" = vomir. Peut-être un regard de vidange, pour pouvoir nettoyer la conduite.
Le fossé part donc de Fontanilles. 86 canes et 5 pans (171 m et quelques cm) plus loin, il coupe "la carriere de bas le couchant qui va au pont de pairan" (vraisemblablement le chemin de l'Escatte).
46 canes plus loin (93 m), un vidaubadou joint "la rue qui va a las peyrieres" (l'actuelle route de Saint-Étienne-d'Escattes ?).
On retrouve l'emplacement de ces "regards", ainsi que d'autres installés sur des propriétés privées, sur le plan d'alignement des rues de la commune arrêté en 1871 par le préfet du Gard.
Puis environ 36 canes plus loin (72 m), il traverse "la carriere venant de Paloquine" (la rue Paloquine d'aujourd'hui ?).
Puis le fossé "joint la carriere de florant, passant tout le long de la rue le long des maisons" et 140 m plus loin, "traversant la carriere qui vient de Paloquine" (la rue des Garrigues aujourd'hui vraisemblablement), il continue son trajet "passant le long de la carrière pres des maisons basses (jusqu'au) canton de la maison de Jehan de Saint-Jan confrontant la placete".
Nous sommes à 554 m de la source ... après être passés dans ... quelle rue aujourd'hui : la rue des Fontaines ou la rue Baratier ? Il y a un problème de nivellement à examiner, que le maître fontainier avait alors su résoudre.
Puis, 12 canes (24 m) plus loin, le fossé est arrivé à "la chandelle du griffon". Nous sommes à environ 580 m de la source de Fontanilles.