Actualisé au 18 septembre 2022
Au long des ans :
- Saint-Pierre, dans le vieux village, le "fort vieux" sur le puech où sont les ruines du château de 1597, disparue dans les années 1480 ;
- Saint-Saturnin de Calvisson, la seule encore présente ;
Elle est citée pour la première fois dans une charte (Cartulaire du Chapitre de la Cathédrale de Nîmes -les chartes sont rédigées en latin-) datée d'avril 918.
Un testament notarié de 1466 comporte un legs pour réparations à sa chapelle Saint-Jacques.
En septembre 1483, "messire Jean GAUFFRED, prêtre de Calvisson" est "élu et nommé recteur de sa chapellenie de Sainte-Croix-de-Calvisson".
En octobre 1487, "messire André de BROLHA" est nommé recteur de sa chapelle Saint-Jean.
Une vie retracée dans un article du 8 février 2022 plus détaillé.
- Saint-Martin de Sinsans, aujourd'hui une habitation privée ;
Le bâtiment que l'on peut apercevoir aujourd'hui fut édifié en 1688-89 à proximité de l'ancienne église, disparue et que je n'ai pu situer, elle-même citée dans une charte datée de juin 996 (ibid.).
- Sainte-Marie de Bizac, disparue avant 1600 ;
On en trouve la première mention dans une charte (ibid.) datée de 892.
- Saint-Martin de Livières, peut-être une simple chapelle ou un ermitage, disparue il y a longtemps ;
Elle est citée comme "église", possession du Chapitre de Nîmes, dans la bulle du pape Adrien IV accordée en décembre 1156 à l'évêque de Nîmes Aldebert d'Uzès (ibid.).
- Sainte-Eulalie de Razic, un prieuré, avec une église et une chapelle, sur un chemin de pèlerins.
Une vie un peu mystérieuse, retracée dans un article du 17 septembre 2022.
L'église a été ruinée entre 1548 et 1588, période de 40 ans qui a connu les premières guerres de religion.
Et aussi les temples :
- Le premier en 1591, au début de l'actuelle rue Baratier.
Construit par la Communauté avec de nombreuses péripéties, adossé au "Moulin des Armes", un moulin à huile à l'histoire "épique" ; se révéla rapidement (1603) trop petit et bruyant, mais fut servi jusqu'à la construction du deuxième temple ci-après.
Vendu en 1653 à un maréchal-ferrant voisin, il fut dans les années 1780 la fabrique d'eau-de-vie de Philippe-Laurent de Joubert, Trésorier des États du Languedoc, qui y fit mener des expériences concluantes pour augmenter la production et en améliorer la qualité ; c'est aujourd'hui un local de réserve commerciale au bas d'un immeuble d'habitation.
- Le deuxième construit en 1648-1650 à l'emplacement de l'actuel ; il fut démoli, dit-on, en 1685.
Un article du 21 avril 2022 lui est consacré.
- Le troisième et dernier, celui existant aujourd’hui.
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