Au long du Moyen-Âge, les habitants de Calvisson furent protégés, en même temps ou successivement, par trois "murailles".
La plus ancienne autour du Château, bâtie vraisemblablement en même temps que celui-ci. Mais pratiquement impossible de donner une date précise.
La première mention qui en apparaît dans les ouvrages est datée de 1078 : Calvisson a un puissant château qui appartient aux vicomtes de Nîmes, les Bernard-Aton.
Il est permis de penser qu'il y avait autour des habitations ...
En se promenant aujourd'hui dans les vestiges du château, on imagine aisément la configuration. Et une carte postale ancienne disponible sur le site Internet de la Mairie est tout à fait démonstrative.
De 1439 à 1488, les actes des notaires mentionnent "le fort de Calvisson".
En 1490, des actes notariés minutent un "fort vieux" où se trouvent quelques "casals" ou "masures" qui font l'objet de transactions.
La deuxième enserrait l'actuel village ancien, bâti sur la pente vraisemblablement du haut (le château) vers le bas (la rivière) au fur et à mesure du temps.
Impossible également de dire quand la construction en fut entreprise. Certains auteurs écrivent que ce rempart fut achevé dans les années 1480-85.
Mais en 1488, un acte notarié minute la vente d'un casal "dans le bourg de Calvisson ... confronte la rue de Peyreguissio ...". Et en 1489, un autre acte est passé pour la vente d'une maison "sise aux bourgades de Calvisson ... jouxte la rue publique droite vers l'église ... confronte ... la rue dite del Peyreguis".
Il est toutefois attesté par les registres consulaires que cette "muraille" existait en 1590.
La troisième est celle qui, vraisemblablement, entourait Paloquine, (ou Palanquine selon les graphies), hameau contigu à l'un ou l’autre village mais qui en a toujours été séparé.
Ce hameau est mentionné par les notaires dès 1445 et semble avoir été établi et occupé bien auparavant.
La liaison avec l'existence d'un rempart provient de son nom même : une palanque est un mur de défense fait de pieux de bois fichés en terre.
Il est toutefois attesté par les registres consulaires que cette "muraille" existait en 1590.
La troisième est celle qui, vraisemblablement, entourait Paloquine, (ou Palanquine selon les graphies), hameau contigu à l'un ou l’autre village mais qui en a toujours été séparé.
Ce hameau est mentionné par les notaires dès 1445 et semble avoir été établi et occupé bien auparavant.
La liaison avec l'existence d'un rempart provient de son nom même : une palanque est un mur de défense fait de pieux de bois fichés en terre.
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